- Les bénéfices secondaires :

 

 

Tout comportement a un bénéfice secondaire inconscient qui n’est pas forcément porté à la conscience. C’est ce qu’on tire comme avantage, ce qu’on gagne en continuant à avoir ce comportement. Le cerveau ne crée pas des choses pour rien !

 

Combien de fois voit-on des personnes essayer de changer par la seule volonté et ne pas y arriver ou se fatiguer très facilement parce qu'elles luttent contre un « quelque -chose » ou une partie d'elles-mêmes !

 

Pourquoi ce n’est pas facile consciemment ?

 

C’est tout simplement parce qu’une partie de nous ne veut pas lâcher ce comportement et qu’on ne peut pas y arriver avec notre seule volonté.

L’inconscient n’apportera pas de changement tant qu’il ne trouvera pas d’autres manières de faire ou d’être tout en obtenant les mêmes bénéfices.

 

L’inconscient n’a pas de notion de bien ou de mal et tant que le comportement occupe l’inconscient et lui donne de la matière, il le gardera, d’où les conflits et les expressions du genre :

« Je ne comprends pas mes réactions. Je n’y arrive pas. J’ai l’impression de me battre contre moi-même».

 

Ainsi lorsque l’on cherche à changer un comportement, il est nécessaire de demander à l’inconscient de repérer les bénéfices secondaires du comportement à changer. Ainsi il pourra, grâce à sa créativité, trouver d’autres solutions et offrir des choix et possibilités multiples.

 

Exemple de bénéfices secondaires :

 

Pour le fumeur ce peut être : l’occupation, le plaisir…Ainsi on demandera à l’inconscient de prendre en considération les bénéfices secondaires pour les transférer sur un autre comportement, comme par exemple faire autre chose et trouver une autre source de plaisir.

 

Pour une personne voulant perdre du poids, cela peut être l’occupation, la protection, la sécurité...

 

Pour une personne ayant une phobie : attirer l’attention, ne pas être seule.

 

Pour une personne dépressive, attirer l’attention, être entouré, se sentir aimée...